Muhahaha. Y a des musiques qui ne te font rien ressentir, qui te laissent froide... Il y en a qui sont belles comme toi, tu les écoutes, elles te transportent, elles te font vivre comme ce sourire si rare que tu laisses entrevoir. Certaines fois tu oublies tes sentiments, tes moments tristes, elles creusent un autre sentiment étranger dans ton coeur, dans ton corps, tu souris, tu ris, tu vis. Elles te font rêver d'un monde meilleur, de voyages, quelques fois avec cette personne. Moi, elles me font vivre, je revis ces moments passés, déjà loins, elles me font penser à toi, à nous. Etre de retour, certes. Mais différente, changée. Il aime, il m'aime, je l'aime. Ce petit homme fragile est toute ma vie... Amour, j'aime quand tu me sers fort tout contre ton petit coeur, quand tu m'embrasses, quand je sens la chaleur de ton corps contre le mien brûlant, j'aime tes baisers dans le cou, ton regard, ton sourire, ta voix, ton rire. Petit coeur fragile je t'aime. Mais quand tu es loin de moi je suis morte, morte sans toi. Prête à sauter dans ce gouffre qui n'est que vide et souffrance. Je marche sans cesse sans me retourner ni m'arrêter dans ce gouffre dont l'immensité noire effraie, dont l'amour trop loin, n'est plus autant apte à faire sourire ni à faire se sentir vivre. Je marche et je cours. Je marche et je pleurs car sans toi je meurs.

Réveil: 6h00, lavage, habillage, bouffage, maquillage, brossage. Départ vers Bahut pour 8h00, attente d'une heure, puis enfin à l'intérieur : déposage de livres puis BSSR (qui, entre nous soit dit, on dû tous les trois refaire une Deuxième fois). 12h00 : bouffage Pizza Thon (miam) et salade puis départ 14h00, arrivage au B., remise des affectations et EXA : déception totale, Balzac, pense Faire Appel. Sortie, fin véritable du collège, certains pleurent, CPE en larmes, mouarf, séances de photos en groupe, départ des gens, C'est Enfin finit. Vers 15h00, on sort du monop', le soleil nous cuisant sauvagement la peau on s'installe près de l'eau, notre reflet joliment brouillé par les vagues du Canal. On mange (parce que oui tu comprends, nous on est pas allées au Monop' juste pour mater les produits), du bon Gâteau au Choc' avec Cream English. Une Sale nuée de moucherons nous suit, j'essaie de les écrabouiller à la volée, en vain, Arf. Prise de photos intempestive, puis décollage du muret poussiéreux. Sur notre chemin on rencontre une jolie cabine pour pictures-rafales nous faisant comprendre avec entrain qu'on ferait bien d'y rentrer, regards, 2 euros, Photos, après 6 minutes d'attente les voici, déçues, elles ne sont pas si géniales que ça, satanée de machine. [ je balance tout ça avec ferveur sur le clavier comme si j'avais peur que ce premier jour de vacances se barre de boite cranienne ].